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Défi dessins

L’an dernier, nous avons commencé un défi dessins avec mon amie Émilie. Ma maman s’est ajoutée, puis mon amoureux, et avec quelques interruptions nous en sommes au 33ème dessin ! L’idée est de s’amuser et de reprendre une activité artistique qu’on a un peu délaissée avec l’entrée dans le monde du travail. On trouvait ça dommage parce qu’on aime tous ça !

Chaque semaine on donne à tour de rôle un thème et une technique pour avoir des idées. Je les postais sur Instagram jusqu’à aujourd’hui 30 août, mais j’ai supprimé mon compte hier. Trop de pubs, trop de vidéos bêtes et/ou toutes pareilles, trop de photos de gens qui se la pètent, je commençais à développer les mêmes symptômes (en moins fort certes) qu’avec Facebook : j’ai envie de retrouver du temps pour moi et de la simplicité, et ne plus être jalouse ou énervée par ce que les gens postent !

Le seul truc positif aura été que Julie Andrews a aimé une photo de moi costumée en Maria von Trapp^^ Voilà c’est bon ça me suffit, je passe à autre chose 😀

Voilà mes participations pour l’instant. Parfois des dessins sont coupés car le format Instagram et ma galerie WordPress n’aiment pas trop l’originalité… Si j’ai le temps un jour je les scannerai pour avoir un bon résultat.

Actualités, Ecriture

Synesthésies – recueil de nouvelles

À côté du roman que j’écris depuis deux ans maintenant et dont je ne parlerais pas tant qu’il ne sera pas fini, j’ai un long projet de recueil de nouvelles. Pour l’instant, j’en ai écrit une dizaine, et plusieurs d’entre elles ont déjà été publiées dans des recueils thématiques ou des magazines. J’attends d’avoir un nombre conséquent et qu’elles me satisfassent, alors la première d’entre elle date d’il y a six ans !

Le lien entre ces textes est dans le titre : « Synesthésies ». Pour chacune d’entre elles je crée une intrigue en mêlant les univers d’un auteur et d’un artiste, qui parfois sont en harmonie (Sévigné et Rameau), et parfois plus contrastés (Shelley et Presley).

Voici la liste qui évolue de mois en mois, voire d’année en année :

  • He’s all shook up – Shelley et Presley
  • La Tordue – Doyle et Verdi
  • L’abbaye aux corbeaux – Poe et Friedrich
  • Le corps d’Albine – Manet et Poe
  • Lettres à Revers – Sévigné et Rameau
  • Pauline, un soir d’été – Zola et Morisot
  • Spaceboy – Verne et Bowie
  • Tes larmes pour prix – Gautier et Doré
  • Vous serez immortelle – Hoffmann et Bernhardt

C’est un état des lieux ponctuel, car je retire régulièrement des nouvelles que je trouve moins bonnes (il y en a trois/quatre en rab’), et j’en ai plusieurs en cours. En publiant cette liste je me rends compte d’ailleurs qu’il y en a deux inspirées d’Edgar Allan Poe, et deux qui parle de peintres en pleine création ! Il va falloir que je change ça… ou pas.

La Tordue a été publiée dans Nu sur le Balcon, une anthologie de Séma qui est arrivée en fin d’exploitation. Même parcours pour Vous serez immortelle (Anthologies Trolls et Légendes « les semi-hommes), magnifiquement illustrée par Laurence Peguy.

En revanche, Tes larmes pour prix est toujours disponible dans l’anthologie Nutty Circus, et Lettres à Revers dans « Le temps revisité » aux éditions Arkuiris ! Je suis très fière de cette dernière nouvelle, dont la rédaction a été un moment de grâce, et le directeur du recueil, Stéphane Dovert, l’a tellement aimée qu’il l’a placée en premier !

Les autres nouvelles n’ont été lues que par moi ou un petit groupe de proches.


Hier, j’ai reçu la bonne nouvelle que Le corps d’Albine allait être publiée dans la revue AOC ! (Présences d’esprit). Ce sera le numéro 63, donc fin 2021 si tout va bien. Je ne sais pas encore en compagnie de qui je serai, ni à quoi ressemblera la couverture, mais je suis contente : et puis j’ai eu de bons retours du comité de lecture.

Un petit extrait :

La douleur déferlait sur lui comme des vagues. Elle le laissait sec et nu une seconde, puis revenait le frapper avec plus de force alors qu’il la croyait éloignée. À l’enterrement, quelques voix amies, d’il ne savait qui – tous n’étaient plus que des masses noires sans visage – lui avaient répété que la douleur s’en irait, que le temps l’effacerait, qu’il n’oublierait pas, mais qu’il souffrirait moins. Ce n’était pas le cas. La peine était toujours là, tapie dans le creux de son ventre, n’attendant pas de le prévenir pour l’attaquer, à l’improviste, lorsqu’il se réveillait et se rendait compte qu’il ne vivait pas un cauchemar, que le cauchemar était vivant.

4 avril 2022 :

Ma nouvelle « Le corps d’Albine » vient juste de paraître dans le numéro 63 de la revue AOC ! J’ai eu la surprise de voir qu’elle était illustrée (par Eric Malterre). On peut trouver la revue ici : https://www.presences-d-esprits.com/aoc-n-63/

Couture

Pourquoi j’aime prêter mes costumes

11 octobre 2021 :

Il y a plus de trois ans, j’ai créé un groupe qui s’appelle « Le Cercle des costumes disparates » ou CDCD. Nous nous réunissons tous les mois autour d’un thème différent. La création de ce cercle était, au départ, surtout un moyen de m’amuser et d’utiliser mes costumes, qui sont nombreux aujourd’hui. J’aurais pu intégrer un groupe de reconstitution historique, mais j’aime trop d’époques différentes pour me spécialiser dans une seule. J’aurais aussi pu me contenter des bals, mais le côté souvent prétentieux de ces soirées m’agace, et puis si je voulais tous les faire, il me faudrait beaucoup d’argent que je n’ai pas : le déplacement, le logement, la nourriture, les matériaux coûtent cher.

Je préfère prendre le costume du côté bon enfant, sans prise de tête. Par conséquent, ayant entraîné dans mon délire des amis qui, au départ, ne le partageaient pas forcément, je leur prête beaucoup mes costumes pour qu’ils m’accompagnent ! Au tout début, j’étais un peu réticente, parce que j’avais peur qu’ils ne les abîment (ce qui est arrivé), mais avec le temps je me suis rendu compte que j’adorais ça ! Pourquoi ?

Parce que je les révise

Prêter mes costumes me permet de les éprouver. Je les couds avant tout pour qu’ils soient portés ! Ce ne sont pas des œuvres d’art intouchables, et j’ai bien conscience qu’ils peuvent être abîmés. Quand d’autres personnes les mettent, je peux voir ce qui ne va pas, à l’habillage par exemple, ou pour les systèmes de fermeture, la qualité du tissu… Quand on me les rend, je les révise pour les améliorer. Les laver et les entretenir me permet également de me les réapproprier, de faire un retour sur mon travail et, dans un cycle vertueux, d’améliorer les costumes à venir ! De plus, ils vont s’user et obtenir une « patine » qui les rendra plus réalistes : je préfère qu’ils se rapprochent d’un vrai vêtement du passé que d’un déguisement flambant neuf.

Parce que je les vois d’un autre œil

Quand on porte un costume soi-même, c’est bête à dire, mais on ne se voit pas de dos. Quand je le prête, je peux mieux me rendre compte de ce qu’il donne sous tous les angles, de son mouvement, de sa praticité… Depuis quelques années, comme j’ai eu tendance à grossir/maigrir, j’ai cousu des costumes « adaptables » avec des élastiques, des laçages ou des boutonnages qui me permettent de jouer sur une dizaine de centimètres au niveau de la taille et de la poitrine. Je peux ainsi aider des amies qui font du 40 au 44 environ. De toute façon, même si on fait la même taille, comme personne n’est fichu pareil, c’est toujours intéressant de voir ce que couleurs, formes et matières donnent sur quelqu’un d’autre. Dernièrement, on a fait un essayage avec une amie, et c’était enrichissant de voir qu’un de mes premiers choix pour elle ne lui allait pas vraiment, mais qu’au contraire une autre robe que je trouvais fade sur moi la mettait bien en valeur.

Parce que c’est drôle

Les essayages sont toujours des moments très drôles, tout particulièrement les essayages de perruques ! On se découvre une nouvelle tête, on s’amuse comme des gamins ouvrant un coffre au grenier : finalement, les gens de ce milieu s’offusquent quand on dit « déguisement », mais il y a quand même un peu de ça. Quand je me costume, je ressens souvent la même impression que quand j’avais quatre ans et mettais une robe de « princesse » ! D’ailleurs, les petits enfants qui me croisent dans mes grandes robes dans la rue m’appellent comme ça, c’est dire…

Parce que je fais plaisir

À moi, comme à mes amis ! À eux, parce que je leur simplifie la vie et qu’ils se découvrent une nouvelle image dans la glace.

À nous, parce qu’il y a davantage de cohérence dans nos sorties costumées : quand mes amis n’ont rien, ils ne se costument pas, alors autant leur prêter !

À moi, parce que mes costumes vivent et que je suis contente de les utiliser. Je ne vois pas l’intérêt de ne porter qu’une ou deux fois une tenue pour la laisser ensuite dans mon placard… Lors d’un bal « record », il y avait sept de mes robes, et deux de mes gilets ! Il faut dire que j’ai cousu une garde-robe pour Mr Perfect (loin d’être aussi considérable que la mienne^^) et que je peux parfois prêter également aux messieurs. Depuis que je couds, j’ai dû fabriquer près de 400 pièces (sans compter chapeaux, gants et autres accessoires), aussi je me fais plaisir en les vendant (rarement) ou en les donnant (plus souvent) : c’est vrai que les plus anciens ne me plaisent souvent plus, soit parce que je les ai trop vus, soit parce que je m’améliore (j’ai encore en tête un de mes premiers costumes, à savoir la robe « rideau » d’Autant en emporte le vent… avec une fermeture éclair mal posée dans le dos T-T). Les donner me permet aussi de faire de la place dans mes placards, mais il me reste tout de même une centaine de costumes (dont une vingtaine pour mon chéri) !

Aujourd’hui je me rends compte que prêter mes costumes m’a permis de faire évoluer le cercle d’une manière qui me ressemble : amicale, solidaire et amusante. Je me demande à quoi il ressemblerait si je ne l’avais pas fait !

Couture

Robe « Art contemporain »

Le thème du mois de septembre est « art moderne », voire « art contemporain ». J’avoue que ce thème ne m’inspirait pas trop, mais je l’ai vu comme un défi, et j’ai réfléchi à plusieurs idées qui chaque fois honoraient un artiste précis. Je me suis dit que n’en aimant pas un plus particulièrement qu’un autre, je n’avais pas à choisir, alors j’ai créé une robe qui les évoque tous ! La coupe est années 50, parce que je trouve que l’art contemporain n’a pas franchement évolué depuis, et chaque poche est comme une fenêtre sur un univers.

Voici le dessin de base, qui a évolué : d’abord la robe était toute blanche, puis le col a été « pollockisé », et j’ai ajouté des boules bleues sur l’épaule pour rappeler les « gazing balls » de Jeff Koons (comme ça, ce sera moi l’œuvre d’art :P) (finalement je pense que je n’en mettrais qu’une mais plus grosse).

Les artistes choisis sont :

  • Seurat
  • Van Gogh
  • Pollock
  • Koons
  • Murakami
  • Kusama

28 août 2021 :

Le patron de base est celui de ma robe 1830, mais entièrement remanié pour être porté avec un soutien-gorge et non un corset : bref, c’est presque un nouveau patron tellement je l’ai changé !

Bien sûr, les choses évoluent toujours entre le dessin et la réalisation. Par exemple, je n’ai pas la place de mettre autant de poches que je le souhaite, aussi Seurat passe à la trappe : ce n’est pas une question de préférence mais seulement de temps : le tableau pointilliste est celui que je risque de réussir le moins et sur lequel je passerai certainement le plus de temps 🙂

De même, comme je n’ai pas le temps et que je ne pense pas porter cette robe souvent, je zappe l’étape passepoil jaune. S’il me reste quelque jours, je peindrais peut-être les coutures ! Et comme je n’avais pas assez de tissu blanc, le col et les poches seront dans un gros coton beige.

Voilà les pièces coupées et posées :

J’ai commencé la peinture : le col et une poche façon « Pollock », et une poche façon « Nuit étoilée » de Van Gogh :

Je suis plutôt fière de moi, parce que j’avais franchement du matos pourri. Je ne crois pas l’avoir ressorti depuis au moins dix ans : les pinceaux tirent la tronche et j’ai dû courir aprés la peinture avec une pioche 😀 En tout cas, c’était super fun à faire (surtout Pollock), et ça me donné envie de me remettre à peindre !

Voici la robe blanche avec le col grossièrement cousu :

Et les six poches ! Finalement, j’en ai ajouté une avec le portrait de Nush Eluard par Picasso, je trouvais que ça s’intégrait bien (et qu’il fallait six poches pour équilibrer la jupe).

9 septembre 2021 :

Aujourd’hui nous fêtons les six ans de notre rencontre avec Hervé ! Et j’ai terminé ma robe 🙂 Je lui ai ajouté un ballon bleu pour rappeler les « gazing balls » de Jeff Koons, me transformant ainsi moi-même en Art contemporain !

Ecriture

Beveridge manor

Beveridge Manor est mon dixième roman publié, et le premier publié par mes soins.

Vous pouvez le trouver en version numérique sur Amazon, il suffit de cliquer ici !

Vous pouvez également le trouver en version papier. La première façon est de me le demander directement ! Je me ferai une joie de vous l’envoyer dédicacé ! La seconde façon est de le trouver dans une librairie partenaire. Pour l’instant, elles sont :

Résumé :

Jeune restauratrice de tableaux, Clémence Rosier vient de décrocher un contrat en or : la propriétaire d’une vieille demeure anglaise l’a contactée pour travailler dans la galerie des portraits de ses ancêtres ! Mieux encore, la demeure en question n’est autre que « Beveridge manor », un prestigieux manoir du 16e siècle où ont été tournés plusieurs films historiques, dont quelques adaptations des romans de Jane Austen, un auteur que Clémence affectionne tout particulièrement. Bref, un job de rêve !
Le rêve tourne à l’hallucination lorsque Clémence, décrochant du mur le portrait d’Arthur Wallingford, maître des lieux au début du 19e siècle, découvre, cachée derrière, une étrange porte très ancienne à laquelle personne ne semble avoir touché depuis des lustres. Impossible de résister… En poussant la porte, Clémence pénètre dans un passage qui la mène tout droit dans le Beveridge manor de 1804 !
La surprise passée, Clémence se rend vite compte que la réalité peut s’éloigner assez fort de ce que les romans de Jane Austen lui ont laissé imaginer. Il lui faudra user d’astuce et de toute sa connaissance des mœurs de la Régence anglaise pour s’intégrer dans la famille Wallingford et, qui sait, infléchir heureusement le cours de leur existence… et de la sienne !